A l'origine, les indiens Arouas
Il semble possible que l'appellation de cette localité provienne de la déformation du nom d'origine d'une peuplade indienne, "Les Arouas" qui y vivaient alors.
Les jésuites
Ce sont les Jésuites qui fondèrent Roura en construisant au pied de la Montagne Roura une Chapelle. Roura fut élevé à la dignité de paroisse en 1675. Aidé d'esclaves, les Jésuites cultivaient la canne à sucre, le coton et le manioc.
De retour d'une expédition dans le détroit de Magellan, le sieur de Gennes fut conquis par les terres exploitées par les Jésuites et demanda une concession le long de la rivière Oyac. Cette demande lui fut accordée le 27 août 1698. Devenu , entre temps, Comté de Gennes par décret royal du 12 Juillet 1698, cette concession donna le nom de la Comté à la partie de la rivière Oyac qui la longeait.
XIX ème siècle et création de la Commune
La première moitié du 19 ème siècle est dominée par un marronage persistant et important. Les esclaves repris est non réclamés par leur maître étaient rassemblés sur l'habitation domaniale la Gabrielle. Les Noirs étaient astreints à une tâche quotidienne et ne faisaient pas l'objet d'une discipline sévère. Certains d'entre eux cultivaient même des abattis. La Gabrielle devient selon un rapport du 20 mai 1842 "le plus riche atelier de la colonie". Le produit des récoltes était vendu au marché de Cayenne au profit des esclaves.
Après l'abolition de l'esclavage en 1848, la Gabrielle fut désertée par les esclaves qui se retirèrent dans leurs abattis ou émigrèrent à Cayenne. Pour maintenir une activité rentable, le gouvernement passa des contrats de travail avec des immigrants africains et français mais le résultat n'était pas satisfaisant, car en 1854 La Gabrielle fut transformée en atelier disciplinaire sous l'autorité du sieur Lendry. Succédèrent à ce dernier au poste de régisseur de La Gabrielle, Martin César (1835-1848), Jean Baptiste Vendôme (1853-1857) et Félix Myles (1862-1869).
La création de la Commune
Le décret du 15 octobre 1879 transforma le quartier de Roura en commune de plein exercice. Le premier conseil municipal porta à la tête de la commune Louis-Charles Octave.
En cette fin de XIX ème siècle, la commune comptait trois placers. Sur l'un d'eux au placer Enfin, à Vite-Bagite, travaillait le père de Félix Eboué marié à Marie Léveillé.
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